Explorations à la tanne Carret

Dimanche 8 janvier 2012

Participants : Aymeric Bougnol ( ursus), Martin Gerbaux ( SGCAF), Emmanuel Tessanne ( CAF albertville GUCEM).

Pour une fois je suis à l’heure au rendez vous ce qui surprend Aymeric, il y a quelque chose de pas normal… La météo qui joue au yoyo avec les variations de température complique les explos en ce début janvier, on ne sait pas trop à quoi s’attendre sur le niveau d’eau sous terre…

Comme la tanne est assez étroite et pendant longtemps le matos pour la plongée va se résumer au minimum : 
  combi en 5mm haut et bas 
  2 détendeurs 
  2 bouteilles de 2 litres 
  sécateur 
  1 profondimètre 
  10 élastiques 
  1 dévidoir à la parisienne petite taille avec 100m de fil métré ( MERCI Mr Degouve !) 
  2 lampes, gants neop, 1 masque

Au bilan nous rentrons sous terre avec 1 sac chacun de taille moyenne mais bien assez chiant comme ça… La première surprise nous attend dans le puits d’entrée car les plaquettes sur les goujons ont été retirées, du bricolage s’impose, heureusement les vieilles cordes en place vont nous sauver la mise.

En bas du puits le petit lac déborde et dès le départ c’est un joli filet d’eau qui nous accompagne et laisse présager d’une suite bien aquatique, nous verrons si la plongée peut avoir lieu.

La descente confirme la réputation de la cavité, jamais extrême, mais jamais facile, bref une bonne rouste nous attend pour le retour. Il nous faudra 3h30 pour atteindre le siphon, pendant la descente l’eau est devenue marron, le résultat est là, le siphon est tout trouble et je ne sens pas l’envie de plonger m’envahir… après une petite réflexion ça ne sert à rien de ressortir le matos, j’attendrai que le niveau d’eau diminue pour revenir avec de meilleures conditions.

Avant de faire demi-tour nous mangeons un bon bout. Je sors le matos des sacs pour monter les détendeurs sur les bouteilles et je fixe par avance le dévidoir au départ du siphon, la prochaine fois je pourrais m’équiper efficacement et partir peut-être avec de l’eau claire. Nous attaquons la remontée, avec seulement 2 sacs légers c’est pas pire mais ça reste pas une partie de plaisir.

Avant d’attaquer le méandre des pièces jaunes, nous regardons un départ entre deux puits, c’est un bouclage que le club avait déjà exploré mais dans un virage du méandre un beau départ en haut d’une escalade nous semble prometteuse. Je fais 4m d’escalade mais après c’est exposé sans points, on reviendra avec le perfo.

Le retour du méandre des pièces jaunes est bien fatiguant, et la sortie dans le P70 finit de vider les batteries de chacun, avec un bon courant d’air glacial ! Nous sommes de retour à la voiture après 9h30 passées sous terre, il fait bon froid et on ne traine pas pour se changer et sauter dans la voiture.