Petits trous du Margériaz

Samedi 23 janvier 2010
Participants : D. Boibessot, E. Bunoz, P. et S. Degouve

Retour au Margériaz. Nous montons tout d'abord à la tanne Cervus avec un peu de matériel de désobstruction. Dom et Etienne se chargent d'agrandir le boyau qui nous avait arrêtés lundi dernier. Pendant ce temps nous montons avec Sandrine voir le gouffre situé un peu plus au sud. En fait, c'est la tanne 141 qui était mal positionnée. Nous la revisitons mais il n'y a vraiment rien à y faire. Nous continuons à monter pour aller voir la tanne de l'Ours Rouge. Le courant d'air est très net à l'entrée. Au bas du P.30 nous constatons qu'il nous manque une corde, mais en bidouillant un peu, nous finissons par atteindre le fond à -45 m. Le méandre terminal est certes étroit, mais il y a de l'air et nous envisageons d'y reprendre quelques travaux; Malheureusement, il faudra attendre le régime estival pour que le courant d'air s'inverse. Une fois dehors, nous rejoignons Dom et Etienne qui burinent depuis le matin. La terre, gelée, est dure comme du bois et les blocs ne se déchaussent pas, même au pied de biche. Nous leur prêtons main forte, mais les centimètres de roche à enlever résistent. Ce n'est que vers 16 h 00 que Dom parvient péniblement à franchir l'étroiture. Il faut encore buriner pour que Sandrine puisse le rejoindre. Etienne et moi, vu notre gabarit, nous resterons dehors pour entretenir le feu. Derrière le passage étroit, la galerie est plus vaste et se poursuit par un méandre qui, hélas, devient impénétrable au bas d'un petit ressaut. Le courant d'air très net à l'entrée n'est plus très sensible au fond. Nous en avons plein les bras et il est déjà 17 h. Juste le temps d'aller jeter un coup d'œil à la tanne de la Biquette. Mais il n'y a pas un pet d'air.

Info : Patrick Degouve