Gouille des salins

Dimanche 15 janvier 2012

 plongée : 20min

 participants : Dominique, Loïc, Sylvie, Yann, Hélène et ses enfants, avec la visite surprise de Yann et Nathalie

Nous nous retrouvons à Salins-les-Thermes pour un pique nique rapide. Le soleil brille mais le thermomètre ne montera pas au dessus de 0°C ! Le temps de décharger le matériel, nous nous arrêtons pour observer en surplomb la grotte à l'Humain

 

que nous aimerions bien réexplorer un jour. Puis, un peu plus loin, un trou béant s'ouvre en contrebas. La neige tout autour, a bien fondu contrairement aux alentours. Rien d'étonnant à cela quand Loïc constate en prenant la température de l'eau qu'elle est à 23°C en surface. La plongée s'annonce agréable. 

                    

Dom et Yann se préparent, le premier pour une exploration en surface avec masque et tuba, le deuxième pour une plongée, qui le conduira, après un problème technique au niveau de son gilet stabilisateur, qui finit par exploser, à -16 mètres. 

Pendant ce temps, Loïc, Sylvie et les enfants observent la faune locale, plutôt rare, entre autres des araignées type tegeneria ou segestria…à confirmer, qui tissent des toiles avec un tube central,

      

et je jette un coup d'œil à l'étroiture peu engageante, qui surplombe la voûte, du côté gauche. Quand Yann émerge à nouveau, nous ne nous attardons pas et rangeons vite le matériel, car le froid se fait sentir!

Hélène

La plongée permet d'évoluer dans un puits sub vertical orienté vers l'est, d'une profondeur mesurée à 20 m par Patrick Degouves et moi-même dans les années 2000 ou 2001 pour moi, un an avant pour Patrick il me semble.

Cette fois je retrouve la vase rouge à -16.1 m. je fais le tour du puits mais sans trouver de conduit horizontal, la visibilité est quasiment nulle au fond.

J'effectue un prélèvement de cette matière avec un tube amené à cette fin par Loïc, que Sylvie et lui essaieront d'analyser. Au fond mon ordinateur m'indique 25 °C. J'y trouve ce qui me semble être une chaise en bois et quelques morceaux de grille en fer.

En remontant, sous un surplomb de rocher, je remarque des amas d'une dizaine de centimètres de long, fixés sous le rocher, en forme de sapins renversés, qui ondulent avec les mouvements d'eau que j'induis et qui semblent être fait de la même matière que la vase rouge du fond.

Je remonte à la surface, cette plongée est tout de même assez sinistre.                 

Yann